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Le Starship d'Elon Musk fait face à un nouveau test crucial après une série d'explosions. La crédibilité de SpaceX est menacée alors que les échecs s'accumulent. Le géant de 120 mètres est loin de prouver sa fiabilité, mettant en péril les ambitions martiennes de Musk et le programme Artémis de la Nasa.

Le géant défaillant de SpaceX, le Starship, s’apprête à défier une nouvelle fois les lois de la gravité, mais surtout la patience des observateurs. Après une série d’échecs cuisants, ce dixième vol d’essai est crucial pour l’entreprise d’Elon Musk, dont la crédibilité est sérieusement remise en question par les experts. Ce colosse de 120 mètres, destiné à coloniser la Lune et Mars, est loin d’inspirer confiance, notamment après des explosions à répétition.

Le décollage, initialement prévu pour la nuit de lundi à mardi, a été retardé par une énième défaillance au sol, un contretemps qui sonne comme une habitude chez SpaceX. Ces ratés ne sont plus de simples accrocs ; ils soulignent une incapacité persistante à maîtriser la complexité de l’engin. Dallas Kasaboski, expert spatial chez Analysys Mason, est sans appel : les échecs surpassent largement les succès, et le Starship n’a « pas encore prouvé sa fiabilité », exerçant une « forte pression » sur l’entreprise.

Musk, connu pour ses prévisions démesurément optimistes et ses projets mégalomanes, a beau révolutionner l’industrie avec ses fusées réutilisables, le Starship reste son talon d’Achille. Tandis qu’il promet des voyages martiens dès 2026, la réalité des tests dément ses ambitions. La Nasa elle-même compte sur une version modifiée de cette fusée pour le programme Artémis, un pari risqué vu les performances actuelles.

Si SpaceX excelle à récupérer le premier étage de ses fusées, le vaisseau, lui, reste un problème insoluble, comme en témoignent les trois explosions consécutives lors des derniers vols. Malgré des expérimentations prévues sur le propulseur et le plongeon dans l’océan Indien, un succès apparent ne signifiera pas une fiabilité acquise. De nombreux défis techniques, comme la récupération du vaisseau et le ravitaillement en orbite, demeurent des obstacles majeurs et coûteux. L’ambition de Musk pourrait bien se heurter à la dure réalité des lois de la physique, laissant son rêve de voyages interplanétaires s’écraser sous le poids des défaillances répétées.