French-charity-donation-fiscal-policy
Un rapport de l'Inspection générale des finances a créé l'émoi en proposant de drastiques coupes dans les avantages fiscaux des dons aux associations. Malgré les menaces, le gouvernement s'est engagé à préserver les réductions pour les associations d'utilité publique.

Un récent rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) a semé la **panique** dans le monde associatif en proposant une série de coupes sombres dans les **avantages fiscaux** liés aux dons. Commandé par l’ancien Premier ministre Michel Barnier, ce document choc visait à **économiser entre 430 millions et 1 milliard d’euros par an**, au détriment de la générosité des Français et du financement des associations .

Parmi les mesures envisagées, on trouvait le **plafonnement à 2 000 euros** de la réduction d’impôt sur le revenu de 66 % pour les particuliers, et la **suppression pure et simple du taux majoré de 75 %**, connu sous le nom de « réduction Coluche », pour le ramener à 66 % . La réduction d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) n’était pas épargnée, avec une proposition de la limiter à 50 % jusqu’à 20 000 euros, contre 75 % jusqu’à 50 000 euros actuellement .

Ces propositions ont provoqué une **levée de boucliers** immédiate. Les dons des particuliers et des entreprises représentaient 8 milliards d’euros en 2022, dont une part significative bénéficie de ces dispositifs fiscaux . La perspective de voir ces incitations réduites a suscité de vives inquiétudes quant à la **capacité des associations à maintenir leurs actions vitales** . Il est crucial de noter que même sans incitation fiscale, 20 % des dons ne bénéficient d’aucune réduction, souvent par choix personnel ou méconnaissance . De plus, une étude a révélé que 35 % des donateurs ne déclarent jamais leurs dons, un chiffre qui diminue avec l’augmentation du montant donné.

Heureusement, le Premier ministre François Bayrou a apporté des **assurances bienvenues**, affirmant que les associations de lutte contre la pauvreté et celles reconnues d’utilité publique ne seraient **pas touchées** par ces mesures de reconfiguration fiscale . Une lueur d’espoir pour un secteur déjà fragilisé, mais la menace de coupes budgétaires planait toujours, et cette tentative de l’IGF a révélé une **vulnérabilité persistante** pour l’avenir du financement associatif.