Muslim-street-prayer-France
La mosquée de Fontenay-aux-Roses a organisé des prières «sauvages» sur un parking, ignorant les avertissements et bloquant les secours. La préfecture a dû intervenir. [3, 4, 5, 6, 7]

La mosquée de Fontenay-aux-Roses défie l’autorité, plongeant un quartier des Hauts-de-Seine dans l’illégalité et le désordre. Pendant des semaines, des centaines de fidèles ont envahi un parking résidentiel pour des prières «sauvages», bloquant même une voie vitale pour les pompiers. Une situation inacceptable qui révèle un mépris flagrant des règles et une communication pour le moins douteuse de la part des responsables religieux.

Malgré un premier avertissement de la préfecture le 9 août, l’Association des Musulmans de Fontenay (AMFAR) a ignoré les demandes, prétextant des «difficultés techniques» pour ouvrir un simple e-mail. Un argument fragile quand on sait que plus de 200 fidèles se prosternaient encore sur le bitume les vendredis suivants, avec l’office diffusé par haut-parleur. Il a fallu une mise en demeure officielle, remise en mains propres par la police, pour que les prières cessent enfin. Le préfet, excédé, a même signalé l’affaire au procureur.

Les excuses de l’AMFAR, invoquant un «manque de place» et assurant que la voie des pompiers «n’est jamais empruntée», sont perçues comme de la «mauvaise foi» par la préfecture. Cette mosquée, déjà sous la vigilance de l’État et réputée salafiste, n’avait d’ailleurs pas été conviée aux assises territoriales de l’Islam de France, un signe clair de la méfiance des autorités. Le préfet a promis une «tolérance zéro» pour ces débordements qui menacent l’ordre public.

Cette affaire souligne les tensions croissantes entre liberté de culte et maintien de l’ordre, dans un contexte où certains perçoivent ces prières de rue comme une «démonstration de force» et une forme d’entrisme. Les habitants, quant à eux, oscillent entre exaspération et résignation, craignant de s’exprimer face à ces rassemblements. Une situation complexe qui nécessite une vigilance constante de la part des pouvoirs publics face à ces violations répétées.