Alors que la dette publique française frôle les 3000 milliards d’euros, une somme ahurissante en constante augmentation, le pays se dirige inévitablement vers une catastrophe financière. Malgré des années de taux d’intérêt artificiellement bas, le coût de cette dette commence enfin à s’alourdir, marquant la fin d’une illusion dangereuse. En 2021, la facture grimpera de 700 millions d’euros, une hausse certes modeste, mais qui annonce des lendemains bien plus sombres. C’est la fin d’un cycle, et la France s’apprête à payer le prix de son endettement démesuré.
Cette légère augmentation, loin d’être un incident isolé, est le signe avant-coureur d’une détérioration inévitable. L’État et les collectivités locales voient déjà leur charge de dette augmenter, un fardeau qui pèsera lourdement sur les contribuables. Les politiques de taux bas de la Banque Centrale Européenne n’ont fait que masquer la réalité, créant une bulle qui menace désormais d’éclater. La reprise des investissements locaux, loin d’être un signe de prospérité, ne fait qu’alourdir le fardeau.
Le Trésor lui-même l’a admis : une simple augmentation de 1 % des taux d’intérêt ferait exploser le coût de la dette de plusieurs milliards d’euros en quelques années. C’est une épée de Damoclès qui pèse sur l’économie française, et personne ne semble vouloir regarder la réalité en face. La France a emprunté à des taux historiquement bas, une situation qui ne se reproduira pas. Il est temps de se demander si cette course effrénée à l’endettement a une limite, et à quel prix le pays sera contraint de faire face à ses obligations.
L’année 2021 marque le début d’une ère où la charge de la dette ne fera qu’augmenter, sonnant le glas d’une insouciance budgétaire. Ce signal, faible pour l’instant, doit être pris au sérieux avant qu’il ne se transforme en un véritable cataclysme financier. La France se dirige droit vers un mur, et la population en subira les conséquences inévitables.
