
L’annonce abrupte d’un vote de confiance pour le budget 2026, lâchée par le Premier ministre François Bayrou, a jeté un froid glacial sur les marchés financiers, déjà fébriles. L’instabilité politique française atteint des sommets, ravivant les craintes d’une crise économique majeure. Les analystes les plus pessimistes évoquent même un scénario catastrophe : la France sous tutelle du Fonds Monétaire International (FMI) ou un plongeon similaire à celui du Royaume-Uni sous Liz Truss.
Depuis la dissolution du 9 juin 2024, le CAC 40 subit une hémorragie constante, sous-performant lamentablement face à ses homologues européens. Ce nouvel épisode politique ne fait qu’accentuer cette descente aux enfers, confirmant que le pays est pris dans une spirale infernale. Les gestionnaires de portefeuille, à l’image de Frédéric Rozier de Mirabaud France, constatent amèrement que «les marchés financiers ont adopté les mêmes réflexes que l’année dernière», minimisant malheureusement l’impact dévastateur de cette récurrence.
Les oppositions, unies dans leur rejet, ne laissent guère d’espoir quant à l’issue de ce vote. L’incertitude plane, menaçant de paralyser davantage une économie déjà chancelante. Cette manœuvre politique risquée pourrait bien être le coup de grâce pour la confiance des investisseurs, poussant la France au bord d’un précipice financier dont les conséquences seraient désastreuses pour tous les citoyens. Le gouvernement semble jouer avec le feu, ignorant les signaux d’alarme lancés par des marchés en pleine panique.