
La France a été secouée par une journée de mobilisation nationale marquée par des blocages, des affrontements et des interpellations massives. L’initiative « Bloquons tout », loin d’être un simple mouvement citoyen, a rapidement dégénéré sous l’influence de l’extrême et l’ultra-gauche, transformant le pays en un théâtre de chaos. Les déclarations de Bruno Retailleau pointent une véritable récupération du mouvement, tandis que les conséquences pour les citoyens ordinaires sont déplorables.
Dès l’aube, le périphérique parisien, des lycées et des axes routiers majeurs ont été paralysés. Des bus incendiés à Rennes, des tentatives d’invasion de gares à Marseille, Montpellier et Paris, et des actes de sabotage sur le réseau SNCF démontrent une stratégie délibérée de perturbation. La situation à Paris a été particulièrement tendue, avec la fermeture du Forum des Halles et l’interruption des transports en commun, laissant des usagers désemparés et des touristes piégés.
Le bilan est lourd : plus de 540 interpellations à travers la France, dont une majorité à Paris, et 23 agents des forces de l’ordre blessés. Les scènes de violence ont culminé avec des affrontements entre CRS et manifestants, l’usage de gaz lacrymogènes et même un incendie dans le centre de Paris. La colère est palpable, mais les moyens employés par certains groupes rappellent les épisodes les plus sombres de contestation, loin des revendications pacifiques.
Les figures politiques, de Marine Le Pen à Sandrine Rousseau, s’emparent de la situation, mais leurs discours peinent à masquer l’impuissance face à une contestation qui semble échapper à tout contrôle. L’inquiétude grandit quant à la capacité du gouvernement à gérer cette crise, et la promesse d’une sortie « par les urnes » semble bien lointaine pour des citoyens exaspérés par un pays en plein désarroi.