La France s’enfonce dans l’incertitude économique et le chaos politique. La démission du gouvernement Bayrou, loin d’apporter des solutions, a plongé les entreprises françaises dans une anxiété palpable, redoutant un avenir sombre et l’arrivée inévitable de la gauche au pouvoir. C’est une véritable catastrophe pour le tissu économique, déjà fragilisé.
Les entrepreneurs, à peine sortis des congés, sont confrontés à une réalité brutale : la classe politique est incapable d’offrir la stabilité et la visibilité nécessaires à l’investissement et à la croissance. Samuel Tual, du Medef, dénonce une répétition des politiques inefficaces qui freinent l’activité au lieu de l’encourager. La fiscalité punitive continue de saigner les entreprises, étouffant toute velléité de création de richesse.
La CPME alerte également sur l’urgence d’un « cap économique lisible ». Sans cela, pas d’investissements, pas d’embauches, pas de développement durable. Pendant ce temps, les artisans, malgré un bilan moins négatif qu’attendu, voient leur confiance s’effondrer. Le manque de visibilité paralyse les projets, une spirale infernale.
Le secteur de l’intérim est en chute libre depuis 2023, signal alarmant d’un marché du travail à l’arrêt. « Les investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain », martèle Samuel Tual, déplorant une situation où les entreprises ne recrutent plus et ne se développent pas. Cette crise politique ne fera qu’aggraver une situation économique déjà dégradée, menaçant la France d’un décrochage fatal face à ses voisins européens.
La baisse des carnets de commandes et la fonte des marges sont devenues le quotidien des dirigeants. Les coûts augmentent, notamment ceux liés au travail, avec des taxations supplémentaires qui étranglent les trésoreries. Résultat : le nombre de défaillances d’entreprises explose, avec des prévisions alarmantes pour 2025. Pire encore, des entreprises fuient la France pour des cieux plus cléments, comme l’Italie ou le Portugal, laissant derrière elles un vide économique.
