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La Cour de cassation force les entreprises à reporter les congés payés en cas de maladie, aggravant la pression sur les employeurs. Une décision qui pourrait augmenter l'absentéisme.

Coup dur pour les entreprises ! La Cour de cassation vient de rendre un arrêt qui risque de faire grincer des dents, confirmant le droit des salariés à reporter leurs congés payés en cas de maladie. Une décision qui, sous couvert d’harmonisation avec le droit européen, met une pression supplémentaire sur les employeurs, déjà confrontés à des défis économiques considérables. Le simple fait qu’un salarié notifie son arrêt maladie suffira à déclencher ce report, ouvrant la porte à de potentiels abus et à une gestion des plannings encore plus complexe.

La justification de cette décision ? Des concepts fumeux de « repos » et de « détente » pour les congés, et de « rétablissement » pour la maladie. Deux objectifs « différents » qui, selon la Cour de cassation, ne peuvent pas se chevaucher. En réalité, cette interprétation rigide du droit européen semble ignorer les réalités du monde du travail et les contraintes qui pèsent sur les entreprises. L’absentéisme, déjà une plaie pour de nombreuses structures, pourrait bien en être renforcé, forçant les employeurs à une flexibilité toujours plus difficile à assurer.

Et comme si cela ne suffisait pas, la Cour de cassation a également statué en faveur du paiement des heures supplémentaires, même pour les semaines incluant des jours de congés payés. Un raisonnement tordu, prétextant que priver un salarié d’un avantage financier le « dissuaderait de se reposer ». Une fois de plus, le poids de la décision penche lourdement en faveur des salariés, au détriment de la compétitivité et de la survie des entreprises. Ces jugements, présentés comme des avancées sociales, ne sont en réalité qu’une accumulation de contraintes qui fragilisent un peu plus le tissu économique.