Marseille-political-scandal
La candidature de Martine Vassal à la mairie de Marseille est menacée par une enquête préliminaire pour détournement de fonds et corruption, jetant une ombre sur sa campagne.

Martine Vassal, figure de la droite marseillaise, a officialisé sa candidature aux élections municipales de Marseille, promettant de « reprendre cette ville aux mains de cette gauche » qualifiée d’« islamo-gauchiste » et accusée de « dilapider l’argent ». Une déclaration choc qui tente de masquer une réalité bien plus sombre pour la candidate.

Son discours, teinté d’une **rhétorique sécuritaire** et d’un **engagement douteux pour l’économie**, s’est déroulé devant une assemblée clairsemée, loin de l’élan fédérateur espéré. L’union affichée avec Sabrina Agresti-Roubache et Valérie Boyer semble bien fragile face aux **graves accusations** qui pèsent sur elle.

En effet, sa campagne est d’ores et déjà entachée par l’ouverture, en février 2025, d’une **enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, trafic d’influence et corruption**. Des faits révélés par un ancien directeur du conseil départemental, Erwan Davoux, qui dénonce des **voyages somptueux payés par la collectivité**, une **gestion clientéliste des subventions** et, plus accablant encore, l’emploi de son concubin comme directeur de cabinet, une pratique illégale.

Malgré les dénégations de son avocat, qui qualifie Davoux de « lanceur de rumeurs », la justice a décidé de sonder ces allégations. Cette **affaire explosive** pourrait bien faire dérailler les ambitions de Martine Vassal, rappelant les ombres qui planent souvent sur les carrières politiques marseillaises. La course à la mairie s’annonce plus que jamais tumultueuse, avec des candidats déjà empêtrés dans les méandres de la justice.