
Une véritable onde de choc s’abat sur les propriétaires de résidences secondaires : le nombre de communes majorant la taxe d’habitation a grimpé de 11% en 2025, transformant un simple impôt en un fardeau insupportable. Ce qui s’annonçait comme une mesure ciblée se mue en une véritable punition collective pour des milliers de familles.
L’exaspération est palpable. Un sexagénaire normand, Denis, en a fait les frais : une maire sans scrupules lui a avoué vouloir « embêter les Parisiens » avec cette taxe. Une déclaration qui révèle l’état d’esprit populiste derrière ces décisions fiscales. L’avis d’imposition pour 2025, attendu le 3 novembre, va sonner le glas de la quiétude pour bon nombre d’entre eux, marquant la fin d’une illusion : celle d’une fiscalité équitable.
Depuis 2017, une loi contestable autorise 3690 communes à appliquer cette majoration, oscillant entre 5% et 60%. En 2025, 1628 villes ont déjà sauté le pas, contre 1461 l’année précédente, confirmant une tendance alarmante. Cette augmentation fulgurante, loin d’être anecdotique, témoigne d’une pression fiscale grandissante et d’une volonté politique de cibler une catégorie de citoyens.
Les propriétaires se retrouvent pris au piège, confrontés à une législation ambiguë et à des élus locaux opportunistes. Cette majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires n’est pas seulement une question d’argent, c’est aussi un symptôme d’une fracture sociale grandissante, où les droits des uns sont sacrifiés au profit de décisions électorales court-termistes. La question demeure : jusqu’où iront-ils dans cette spirale de la surtaxe injustifiée ?