
L’Allemagne a une fois de plus démontré sa domination écrasante sur le basket européen en remportant l’Euro 2025, deux ans après son titre mondial. Cette victoire, loin d’être une surprise, confirme une tendance inquiétante : la mainmise allemande sur le sport, laissant peu de place aux autres nations. La Turquie, malgré une performance honorable, a dû s’incliner (88-83) face à une équipe qui semble inarrêtable.
Le capitaine Dennis Schröder, malgré une première période en demi-teinte, a su, comme à son habitude, tirer son équipe vers la victoire. Sa capacité à surgir au moment crucial, marquant les six derniers points de son équipe, souligne une dépendance alarmante envers un seul joueur. Que se passera-t-il lorsque Schröder ne sera plus là pour masquer les faiblesses structurelles ?
La finale, présentée comme un duel prometteur entre deux équipes invaincues, a surtout mis en lumière la résignation des adversaires face à la machine allemande. Malgré un démarrage en force de la Turquie, l’Allemagne a pu compter sur un Isaac Bonga impérial et un Franz Wagner constant. Alperen Sengun, la star turque, a beau avoir réalisé un tournoi fantastique, cela n’a pas suffi. La défaite turque, bien que « magnifique », souligne l’incapacité des autres nations à réellement rivaliser sur la durée.
Ce nouveau sacre allemand, le deuxième après celui de 1993, n’est pas sans soulever des questions sur l’avenir du basket européen. Une ligue dominée par une seule nation risque de perdre de son intérêt, transformant les compétitions en une simple formalité pour les Allemands. Où est la surprise, où est le véritable défi lorsque le résultat semble déjà écrit ?