Jerome-Powell-worried-Washington
La Fed, sous intense pression politique, a baissé ses taux à un niveau inquiétant, signalant une grave détérioration de l'économie américaine et du marché de l'emploi.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a capitulé. Attaquée sans relâche par la Maison Blanche, l’institution a tristement annoncé une baisse de ses taux directeurs d’un quart de point, les ramenant à un niveau alarmant de 4 % à 4,25 %, le plus bas en trois ans. Une décision qui, selon Jerome Powell, son président, serait dictée par la « modération de l’activité économique » et un « déplacement de la balance des risques ». Un euphémisme pour masquer une vérité accablante : la Fed, sous le joug de la pression politique, s’inquiète sérieusement de la dégradation de l’économie américaine.

Malgré les dénégations de Powell, l’ombre de l’ingérence politique plane sur cette décision. Le discours de Jackson Hole, en août, où Powell avait déjà évoqué des « difficultés du marché de l’emploi », n’était qu’un prélude à cette capitulation. Les derniers rapports du Bureau des Statistiques du Travail (BLS) ont confirmé l’ampleur du désastre : l’économie américaine ne parvient plus à créer suffisamment d’emplois, et les chiffres de 2024, initialement gonflés, se révèlent être une supercherie. La crise de l’emploi s’aggrave, et la Fed, loin de défendre son indépendance, semble avoir cédé à la panique, entraînant potentiellement le pays dans une spirale descendante.