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Une étude choquante révèle que les couples partagent souvent les mêmes troubles mentaux, augmentant dangereusement le risque de les transmettre à leurs enfants. Un cycle infernal.

Une nouvelle étude dévastatrice révèle une réalité glaçante : les couples ne se ressemblent pas seulement physiquement ou socialement, mais partageraient également les mêmes troubles psychiques. Pire encore, cette homogamie, loin d’être un simple hasard, augmenterait drastiquement le risque de transmettre ces vulnérabilités à leurs enfants, perpétuant ainsi un cycle infernal de souffrance.

Cette investigation massive, publiée dans la prestigieuse revue Nature, a analysé des millions de couples à Taïwan, au Danemark et en Suède, sur plusieurs générations, remontant jusqu’aux années 1930. Les conclusions sont sans appel : la concordance des troubles psychiatriques au sein des couples est une constante alarmante, transcendant les cultures et les époques.

Neuf affections psychiques ont été passées au crible : schizophrénie, troubles bipolaires, anxiété, dépression, autisme, TDAH, addiction et TOC. Pour une majorité de ces troubles, les partenaires présentaient une corrélation conjugale troublante, bien au-delà de ce que le simple hasard pourrait expliquer. Cette ressemblance n’est pas anecdotique, elle est un véritable indicateur de l’ampleur du problème. Si l’un des conjoints est atteint, l’autre a un risque significativement plus élevé de développer le même trouble, ou un trouble apparenté.

Ce phénomène d’« assortative mating » ou d’appariement assortatif, où les individus choisissent des partenaires aux caractéristiques similaires, était déjà connu pour les traits physiques et socio-démographiques. Mais son impact sur la santé mentale révèle une dimension bien plus sombre. Les implications sont terrifiantes : non seulement les couples partagent des fardeaux psychiques, mais cette union toxique amplifie les risques pour leur descendance. Les enfants de parents partageant le même trouble seraient deux fois plus susceptibles de le développer eux-mêmes.

Les chercheurs appellent à une prise de conscience urgente : il est impératif de prendre en compte ces schémas d’appariement non aléatoires dans la recherche génétique et les politiques de santé mentale. Ignorer cette réalité, c’est condamner des générations entières à hériter de ces fragilités, sans comprendre pleinement les mécanismes de transmission. Une lueur d’espoir demeure : la prise de conscience, le soutien et l’intervention précoce pourraient briser ces cycles dévastateurs. Mais le chemin sera long et semé d’embûches.