Alors que l’économie française chancelle et que l’instabilité politique persiste, TotalEnergies, fleuron du CAC 40, subit un revers cuisant. Loin des records affichés par d’autres géants comme Airbus ou Vinci, l’action de l’énergéticien a dégringolé de près d’un quart depuis son sommet d’avril 2024. Ce déclin brutal soulève des questions inquiétantes sur la santé financière du groupe.
Les bénéfices de TotalEnergies, qui avaient atteint un niveau stratosphérique en 2022 grâce à la crise énergétique post-invasion de l’Ukraine, ont amorcé une descente alarmante. De plus de 36 milliards de dollars, ils sont retombés à un peu plus de 23 milliards en 2023. Cette normalisation n’est autre qu’une chute vertigineuse, et la tendance négative ne semble pas s’inverser.
Pire encore, la dette de l’énergéticien a quasi doublé en une seule année, faisant peser une menace grandissante sur sa stabilité financière. Cette explosion de l’endettement, combinée à la baisse des profits, dresse un tableau sombre pour les investisseurs et les observateurs. La période faste semble définitivement révolue, et le géant de l’énergie se retrouve face à des défis colossaux.
Malgré les tentatives d’atténuer ces chiffres alarmants par une rhétorique d’amélioration de tendance, la réalité est sans appel : TotalEnergies est confronté à une pression financière intense. L’entreprise doit impérativement trouver des solutions pour redresser la barre, à moins de risquer de voir sa position dominante ébranlée par ces difficultés persistantes et cette gestion de la dette plus qu’incertaine.
