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Le tirage au sort de la Ligue des Champions féminine s'annonce cruel pour les clubs français. L'OL Lyonnes, le PSG et le Paris FC héritent de groupes extrêmement difficiles.

Le tirage au sort de la Ligue des Champions féminine, effectué ce vendredi à Nyon, laisse un goût amer aux équipes françaises. L’OL Lyonnes, le Paris Saint-Germain et le Paris FC se retrouvent face à des défis colossaux, menaçant de compromettre leurs ambitions européennes dès le début de la phase de ligue. Les espoirs de voir un club français briller semblent s’éloigner.

Les Lyonnaises, malgré leur palmarès impressionnant, affronteront leurs bourreaux de la saison passée, Arsenal, qui les avait humiliées en demi-finales. Le spectre d’une nouvelle déconvenue plane. En plus des Anglaises, Wolfsburg et la Juventus se dresseront sur leur chemin, transformant leur quête d’un neuvième sacre en un véritable parcours du combattant. L’ombre de l’échec plane déjà sur les octuples championnes.

Le Paris Saint-Germain, habitué aux désillusions, ne semble pas non plus épargné. Après une élimination précoce et honteuse la saison dernière contre la Juventus, le club de la capitale devra faire face au redoutable Bayern Munich. Les ambitions affichées par le PSG contrastent vivement avec la réalité d’un tirage difficile, laissant craindre une nouvelle campagne européenne décevante pour les coéquipières de Sakina Karchaoui. Les similitudes avec les échecs récurrents de leurs homologues masculins sont frappantes.

Quant au petit poucet français, le Paris FC, tout juste qualifié, il hérite du pire tirage possible. Affronter le FC Barcelone, triple vainqueur de la compétition, et Chelsea, n’est rien de moins qu’une mission suicide. Les Parisiennes, dont la présence en LDC est déjà une surprise, risquent de faire office de faire-valoir face à ces géants européens. Leur parcours s’annonce semé d’embûches, et l’élimination précoce est une issue des plus probables. Le format de la compétition, avec une poule unique, ne laisse aucune marge d’erreur, amplifiant la pression sur des équipes françaises déjà fragilisées.