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Remco Evenepoel s'impose pour la troisième fois au contre-la-montre des championnats du monde, éclipsant la concurrence et laissant Tadej Pogacar dans une amère déception. Une domination qui interroge.

Le cyclisme mondial assiste, impuissant, au couronnement répétitif de Remco Evenepoel. Pour la troisième année consécutive, le Belge s’est emparé du titre de champion du monde du contre-la-montre à Kigali, au Rwanda, le 21 septembre 2025. Un succès qui met en lumière la difficulté des autres coureurs, y compris le redoutable Tadej Pogacar, à briser cette hégémonie écrasante. Malgré un circuit exigeant, parsemé de sections pavées et de montées ardues, Evenepoel a dicté sa loi, reléguant ses rivaux à de frustrantes places d’honneur.

La domination d’Evenepoel est d’autant plus frappante qu’il a littéralement écrasé ses concurrents. Il a même rattrapé Tadej Pogacar, parti deux minutes et trente secondes avant lui, dans les derniers hectomètres de la course. La déception de Pogacar est palpable, exprimant des regrets amers sur la seconde qui l’a séparé du podium. Une performance qui soulève des questions sur la capacité des autres cyclistes à rivaliser avec la puissance inégalée du Belge, qui semble naviguer dans une autre dimension.

Du côté féminin, la victoire de Marlen Reusser, après des années de tentatives infructueuses, offre un aperçu des épreuves répétées endurées par les athlètes de haut niveau. Son triomphe est le reflet d’une persévérance acharnée, souvent ignorée au profit des victoires éclatantes. Les performances des Françaises Juliette Labous et Cédrine Kerbaol, malgré leurs efforts louables, n’ont pas suffi à les hisser sur le devant de la scène, soulignant la difficulté de percer au plus haut niveau mondial.

Enfin, les résultats mitigés des coureurs français Bruno Armirail et Paul Seixas dans la même discipline laissent présager une course en ligne tout aussi incertaine. L’échec de Pogacar au contre-la-montre, malgré sa promesse d’être « affûté » pour la course en ligne, ajoute une couche d’incertitude à l’événement. Le parcours long et sinueux de 267 km s’annonce comme un nouveau défi impitoyable où les stratégies et la chance joueront un rôle déterminant, loin des pronostics annoncés.