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Une femme est morte noyée dans les Côtes-d’Armor, subissant des intempéries d'une violence inouïe. La Bretagne et le sud-est sont dévastés.

La Bretagne sous le choc. Une femme de 55 ans a été retrouvée sans vie dans son véhicule à Ploumagoar, près de Guingamp, après s’être engagée sur une route totalement submergée. Un bilan tragique des intempéries qui frappent durement les Côtes-d’Armor depuis dimanche, plongeant la région dans une situation de crise alarmante.

Le département avait été placé en vigilance orange, avec des prévisions apocalyptiques de pluie équivalant à plus d’un mois de précipitations. Des secteurs comme Paimpol, Plouha ou Guingamp ont été dévastés, subissant plus de 100 mm d’eau en moins de vingt-quatre heures. Le réseau routier, y compris la RN 12, a été complètement paralysé, isolant des milliers de personnes.

Les sapeurs-pompiers ont croulé sous 1 500 appels, intervenant à 400 reprises, principalement pour des inondations de caves, mais la gravité des événements dépasse largement ces chiffres. À Paimpol, des habitants ont été contraints d’évacuer leurs foyers, trouvant refuge dans une salle des fêtes, un triste symbole de l’impréparation face à de tels déchaînements climatiques.

Pendant ce temps, le sud-est de la France n’a pas été épargné par ce que certains qualifient de désastre méditerranéen. Des trombes d’eau ont semé la pagaille dans les transports, provoqué des coupures de courant massives et entraîné l’annulation de grands événements sportifs, à l’image du match OM-PSG. L’aéroport de Marseille Provence a vu une dizaine de vols perturbés, certains contraints de se dérouter, tandis que 250 interventions des pompiers ont été nécessaires dans les Bouches-du-Rhône. Le Vaucluse a également subi des coupures d’électricité affectant 10 000 foyers et une désorganisation totale du trafic TER. Une situation qui soulève des questions sur la capacité de nos infrastructures à résister aux assauts répétés d’une météo de plus en plus capricieuse.