
Quatorze ans d’attente pour ça ! Les supporters marseillais ont enfin pu savourer une victoire dans le « Classique » tant attendu face au Paris Saint-Germain. Ce 22 septembre, Benjamin Pavard et ses coéquipiers ont arraché une victoire sur la plus petite des marges (1-0) lors d’un match chaotique, décalé d’une journée à cause d’intempéries, soulignant l’organisation parfois bancale de la Ligue 1.
Ce duel, déjà explosif, s’est déroulé dans un contexte aberrant : un lundi soir, en pleine cérémonie du Ballon d’Or où Ousmane Dembélé, star parisienne, était sacré. Blessé, Dembélé n’aurait de toute façon pas foulé la pelouse, mais cette superposition d’événements a clairement semé la confusion. Pendant que le monde entier avait les yeux rivés sur une remise de prix, les Parisiens, peut-être déconcentrés, ont montré un visage pâle.
Le but marseillais, inscrit de la tête par Nayef Aguerd, a été une véritable aubaine pour l’OM, mais surtout un signe des faiblesses parisiennes. La sortie catastrophique du gardien Lucas Chevalier a directement mené à l’ouverture du score, un véritable cadeau pour Marseille et un aveu d’échec pour le portier parisien. Un début de saison déjà entaché pour le PSG qui voit ses ambitions de parcours parfait s’envoler dès la cinquième journée.
Le manque criant de réalisme des attaquants parisiens, impuissants face à un Vélodrome en fusion, soulève des questions sur leur capacité à gérer la pression. Tandis que Marseille savoure sa revanche et se prépare pour l’Ajax Amsterdam, le PSG doit impérativement se ressaisir avant son déplacement périlleux à Barcelone. Cette défaite précoce expose les vulnérabilités d’une équipe qui se croyait invincible.






