
Un incident terrifiant à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur a révélé les failles alarmantes de la sécurité aérienne. Une collision entre deux Airbus A320, l’un de Nouvelair Tunisie et l’autre d’easyJet, a été évitée de justesse, plongeant passagers et équipages dans une peur panique. Ce n’est pas un simple dysfonctionnement, mais un « incident grave » selon le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui met en lumière les risques systémiques ignorés.
Les faits sont glaçants : un avion Nouvelair en phase d’atterrissage s’est dangereusement rapproché d’un appareil easyJet déjà présent sur la piste. L’erreur ? Une mauvaise piste d’atterrissage pour le vol de Nouvelair. Les passagers d’easyJet ont décrit des « vibrations » et un « énorme bruit », l’avion de Nouvelair passant à seulement « 3 mètres » au-dessus d’eux. Cette proximité déraisonnable aurait pu tourner au drame, transformant un vol de routine en une catastrophe aérienne sans précédent.
Le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot, a rapidement qualifié l’événement d’« important incident », soulignant la gravité de la situation. Le BEA a immédiatement mobilisé ses équipes pour récupérer les boîtes noires, éléments cruciaux pour comprendre les défaillances humaines ou techniques. Mais la question demeure : comment une telle situation a-t-elle pu se produire dans un aéroport international censé garantir une sécurité infaillible ?
Le témoignage d’un passager easyJet est édifiant : le commandant de bord, visiblement « très bouleversé » et « en larmes », a dû annuler son vol, incapable de surmonter le choc. Cet incident n’est pas qu’un aléa ; il révèle une fragilité inquiétante dans les procédures de contrôle aérien et de navigation. Les enquêtes devront déterminer les responsabilités et, surtout, les mesures à prendre pour éviter qu’un tel scénario cauchemardesque ne se reproduise. La confiance des passagers dans la sécurité aérienne risque d’être durablement ébranlée face à de telles négligences.






