
Le chaos règne à l’ONU alors que Donald Trump, dans un discours acerbe et sans concession, a dénoncé l’institution comme un symbole de dysfonctionnement et d’hostilité. Lors de son intervention devant l’Assemblée générale, les incidents techniques se sont multipliés, de l’escalier mécanique s’arrêtant brusquement au prompteur en panne, alimentant la fureur d’un président déjà irrité. La Maison Blanche va même jusqu’à exiger une enquête pour sabotage, une accusation grave qui souligne la tension palpable.
Ces problèmes techniques n’ont fait que renforcer le message déjà cinglant de Trump. Fini le langage diplomatique ou la prétention à la respectabilité ; le président américain s’est livré à ses obsessions, piétinant sans vergogne les valeurs libérales que les États-Unis ont autrefois prétendu défendre. Il s’est même félicité de la destruction de bateaux vénézuéliens, accusés d’appartenir à des cartels de la drogue, une action aux conséquences potentiellement désastreuses.
L’Europe n’a pas été épargnée par cette diatribe. Trump a sermonné les dirigeants européens sur l’immigration et le climat, qualifiant ce dernier de « monstre à deux queues » menaçant leur existence. Ses conseils ? Des frontières renforcées et un retour aux énergies fossiles, des positions qui divisent et exacerbent les tensions internationales. L’attaque frontale contre l’ONU, menée en des termes inédits, marque un tournant dangereux, annonçant une ère de mépris ouvert pour le multilatéralisme.
Cette escalade verbale et les incidents techniques soulignent la fragilité croissante des institutions internationales face à une rhétorique nationaliste décomplexée. Le message est clair : l’ère de la coopération semble bien révolue, remplacée par une confrontation sans précédent. Les fondations mêmes de la diplomatie mondiale sont ébranlées, et l’avenir des relations internationales s’annonce incertain et chaotique.






