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Le président syrien, Ahmed Al-Charaa, a lancé un appel désespéré à l'ONU face aux attaques israéliennes, alors que son pays est déchiré par des tensions internes incessantes.

Le président syrien, Ahmed Al-Charaa, a profité de la tribune de l’ONU pour lancer un appel alarmant, implorant la fin des attaques israéliennes qui menacent de précipiter la région dans un chaos inévitable. Une situation désespérée où la Syrie, affaiblie, tente de naviguer entre les agressions externes et les tensions internes.

Al-Charaa, qui a pris les rênes après la chute controversée de Bachar Al-Assad, dénonce des « politiques israéliennes [qui] contredisent la position internationale de soutien à la Syrie ». L’ironie est palpable : le dirigeant syrien, le premier à s’exprimer à l’ONU depuis 1967, implore le soutien de la communauté internationale face à ces « agressions ».

Pendant qu’Israël, profitant cyniquement de la fragilité de son adversaire historique, multiplie les incursions, la Syrie tente d’afficher une façade de dialogue. Des négociations directes ont beau être ouvertes, la réalité du terrain dépeint une escalade préoccupante.

À l’intérieur du pays, le tableau n’est guère plus réjouissant. Al-Charaa promet de « lutter contre le sectarisme » et de « traduire en justice tous ceux impliqués dans le bain de sang », des déclarations qui sonnent creux face à l’ampleur des tensions interconfessionnelles qui continuent de déchirer le pays. Les « commissions pour établir les faits » et l’accès aux missions d’enquête de l’ONU ne semblent être que des pansements sur une plaie béante.