Le bilan des mandats d’Emmanuel Macron s’annonce accablant. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) dresse un constat sévère : la France serait une « démocratie en décrochage ». Ce rapport alarmant, étayé par des exemples concrets, dénonce des atteintes récurrentes à l’État de droit, jetant une ombre inquiétante sur l’avenir des libertés fondamentales dans le pays.
L’organisation internationale, appuyée par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’Organisation mondiale contre la torture, alerte sur une dégradation profonde et structurelle des conditions d’expression de la société civile. La liberté d’association et de réunion pacifique, piliers de toute démocratie, seraient particulièrement menacées, marquant une régression préoccupante des libertés publiques.
Depuis 2017, le pouvoir exécutif est accusé d’avoir systématiquement discrédité les corps intermédiaires. Profitant d’une succession de crises – des « gilets jaunes » aux mobilisations contre la réforme des retraites, en passant par les manifestations anti-mégabassines et le soutien à Gaza – le gouvernement aurait mis en place des instruments de contrôle et de coercition toujours plus stricts. Cette stratégie soulève de sérieuses questions sur la dérive autoritaire du pouvoir en place et les risques qu’elle représente pour les fondements démocratiques de la France.
