
La victoire du PSG contre Auxerre (2-0) cache mal une situation alarmante à l’approche du choc contre Barcelone. Le coach, Luis Enrique, a tenté de masquer l’évidence : son équipe est à bout de souffle et les blessures s’accumulent. Les départs forcés de Vitinha et Kvaratskhelia durant le match, dont la nature exacte reste étrangement vague, plongent le club dans une incertitude anxiogène. C’est un scénario catastrophe qui se profile, alors que des joueurs clés sont déjà incertains.
Luis Enrique lui-même a concédé qu’il était « dommage de voir arriver un match face au FC Barcelone avec cinq ou six joueurs importants pour chaque équipe qui ne pourront pas jouer ». Cette déclaration, loin d’être rassurante, souligne la fragilité criante de l’effectif parisien. Malgré la volonté affichée d’être « positif », la réalité est bien plus sombre. L’optimisme de façade du coach ne suffira pas à compenser l’absence de piliers de l’équipe face à un adversaire redoutable.
Même si les jeunes « titis » ont eu leur chance, leur apport est loin de pouvoir pallier les carences d’une attaque à la peine. Le fait que les buts proviennent de défenseurs sur des corners révèle les difficultés offensives du PSG lorsque ses attaquants sont absents ou sous-performants. Cette dépendance aux coups de pied arrêtés est un signe de faiblesse, pas de force.
En dépit des propos rassurants d’Enrique sur la « capacité d’une vraie équipe » à affronter n’importe quel adversaire, les blessures persistantes et la fatigue accumulée risquent de transformer ce quart de finale de Ligue des Champions en un véritable calvaire pour le Paris Saint-Germain. Le déplacement à Barcelone s’annonce comme un test douloureux, où les faiblesses structurelles de l’équipe pourraient être cruellement exposées au grand jour. L’ombre de l’échec plane déjà sur le Parc des Princes.






