
Donald Trump a une fois de plus semé la confusion en annonçant un prétendu « accord de paix » à Gaza, un geste qui semble davantage relever de la pure bravade que d’une réelle avancée diplomatique. En quittant la Maison Blanche pour un tournoi de golf, il a lancé des paroles énigmatiques sur un potentiel « deal » qui ramènerait les otages et mettrait fin à la guerre, suscitant un mélange de scepticisme et d’inquiétude.
Cette annonce survient de manière particulièrement ironique, juste avant sa rencontre avec Benyamin Nétanyahou, qui, lui, appelait encore récemment à « finir le travail » à Gaza. Il est difficile de ne pas y voir une tentative désespérée de Trump de s’ériger en sauveur, alors même que tous les efforts précédents pour contraindre Israël à cesser son offensive ont lamentablement échoué. La question reste : est-il naïf ou délibérément trompeur ?
Malgré les pressions diplomatiques intenses des pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Turquie et la France, il est permis de douter que Trump puisse véritablement infléchir la position de son allié indéfectible. L’idée que le président américain, connu pour ses positions pro-israéliennes, puisse soudainement contraindre Nétanyahou à un cessez-le-feu durable, relève presque de la fantaisie. Cette annonce pourrait bien n’être qu’une énième diversion, une tentative de redorer son blason sur la scène internationale, sans réel engagement pour la paix au Proche-Orient.







