Le Hamas a annoncé, dimanche, avoir perdu le contact avec deux otages israéliens, dont la vie serait « en réel danger » en raison des raids israéliens incessants dans la bande de Gaza. Cette annonce intervient alors que l’offensive de l’armée israélienne ne cesse de s’intensifier, provoquant un drame humanitaire sans précédent.
Les Brigades Al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste, ont déclaré avoir « perdu le contact avec deux prisonniers » suite aux « opérations militaires brutales et aux violentes attaques dans les quartiers de Sabra et Tal al-Hawa ». Une situation qui sème l’inquiétude quant au sort de ces individus, d’autant plus que le Hamas avait déjà fait une annonce similaire par le passé, avant la libération d’un otage israélo-américain.
Malgré les condamnations internationales grandissantes, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a clairement affiché sa détermination à « finir le travail » contre le Hamas. Cette rhétorique guerrière ne fait qu’accentuer les tensions et les risques pour les civils pris au piège de ce conflit.
Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 47 seraient toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l’armée israélienne. L’offensive israélienne, présentée comme des représailles, a déjà fait 66 025 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. Des chiffres alarmants qui soulignent l’impact dévastateur de ce conflit sur la population gazaouie.
