La France, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, se trouve une nouvelle fois confrontée à l’impuissance face à la flotte fantôme russe. Malgré des déclarations grandiloquentes, les actions concrètes peinent à masquer l’échec de la stratégie européenne pour endiguer le financement de la guerre en Ukraine. L’arraisonnement du Boracay, pétrolier suspect, expose l’ampleur du problème et la faiblesse des réponses apportées. Ce navire, transportant du pétrole russe vers l’Inde, symbolise la facilité avec laquelle Moscou contourne les sanctions, renforçant ainsi sa machine de guerre.
Le capitaine chinois du Boracay, jugé pour « refus d’obtempérer », n’est qu’un symptôme d’un système bien plus vaste et opaque. Alors que Macron appelle à un « pas » supplémentaire, la réalité est que des dizaines de ces navires naviguent impunément au large des côtes européennes chaque jour. Cette inaction flagrante permet à la Russie de financer entre 30 et 40% de son effort de guerre grâce à ce commerce illégal. La coordination annoncée avec l’OTAN et la Coalition des volontaires sonne comme un aveu tardif d’impuissance, tandis que le conflit ukrainien s’enlise et que l’Europe tarde à agir de manière décisive.
Les « comportements inappropriés et extrêmement agressifs » de l’équipage du Boracay envers la Marine nationale soulignent le niveau de défi et de mépris rencontré par les forces françaises. La complexité pour identifier ces navires, qui changent constamment de pavillon et utilisent des propriétaires basés dans des paradis fiscaux, rend leur traque quasiment impossible. Le Boracay, connu sous plusieurs noms et immatriculé sous sept pavillons différents, est la preuve que ces pratiques sont monnaie courante, illustrant la faillite de la réglementation maritime internationale face à cette menace grandissante.
