Salim-Berrada-courtroom
Le tristement célèbre « violeur de Tinder », Salim Berrada, a été condamné à la peine maximale de vingt ans de réclusion pour 13 viols et 4 agressions sexuelles, confirmant la gravité des faits.

Salim Berrada, tristement célèbre sous le surnom de « violeur de Tinder », a été condamné à la peine maximale de vingt ans de réclusion. Ce verdict, tombé le jeudi 2 octobre, est une douche froide pour la défense, la cour d’assises d’appel du Val-de-Marne ayant aggravé la peine de première instance de dix-huit ans. L’ex-photographe marocain a été reconnu coupable de 13 viols et 4 agressions sexuelles sur 17 femmes, attirées via des sites de rencontre sous le fallacieux prétexte de séances photo. Un scénario glaçant.

Le coupable, impassible, a écouté l’énoncé de sa sentence, qui inclut une interdiction définitive du territoire français. La cour a non seulement dépassé les réquisitions de l’avocat général, qui demandait dix-huit ans, mais a aussi insisté sur la « soumission chimique » ou l’« état de sidération » des victimes, des éléments accablants. Le président a souligné la « gravité extrême des faits » et le « caractère sériel » de ces crimes, dépeignant une « personnalité inquiétante » et un « mode opératoire systématique ».

Son absence totale de remise en cause, malgré un maigre pardon sans conviction adressé aux victimes, n’a fait qu’alourdir le tableau. Le « traumatisme durable et élevé » des plaignantes, enfin soulagées, contraste avec la défense bancale qui a tenté de minimiser les faits. Ce dénouement, bien que longuement attendu, laisse un goût amer sur la vulnérabilité en ligne et l’échec des plateformes à protéger leurs utilisateurs. Un rappel sombre que la prudence est de mise dans l’ère numérique.