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Le conflit à Gaza s'intensifie, entraînant la mort de nombreux civils. Une clinique a été frappée et des personnes ont été tuées en attendant de l'aide humanitaire, dont la distribution est vivement critiquée. Les pourparlers de cessez-le-feu stagnent. [17, 21]

Le cycle infernal de violence à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement. La défense civile rapporte un bilan effroyable de douze morts supplémentaires ce lundi, victimes des incessants tirs et bombardements israéliens sur ce territoire déjà dévasté par vingt et un mois de guerre. La veille, le bilan s’élevait déjà à vingt-six Palestiniens tués, plongeant la population dans une angoisse constante.

Le drame le plus récent s’est déroulé à la clinique Al-Rimal de Gaza, censée offrir un refuge à des centaines de déplacés. Une frappe dévastatrice a coûté la vie à six personnes et blessé une quinzaine d’autres, transformant ce lieu de soin en scène de désolation. Les images témoignent d’une pièce calcinée, symbole de la destruction généralisée.

L’aide humanitaire, pourtant vitale, est devenue un nouveau piège mortel. Deux personnes ont été tuées et vingt blessées en attendant des vivres, sous le feu des forces israéliennes. La gestion de cette aide par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, est vivement critiquée par les organisations internationales, qui dénoncent un chaos persistant et un nombre alarmant de victimes près de ses sites de distribution. L’ONU a même révélé que 613 personnes avaient péri lors de ces distributions depuis fin mai, dont une majorité près des points de la GHF.

Alors que Gaza s’enfonce dans l’horreur, les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas piétinent à Doha. Malgré les déclarations optimistes de Donald Trump, qui espère un accord imminent, les exigences du Hamas sont jugées « inacceptables » par Israël. Pendant ce temps, Benyamin Nétanyahou est à Washington pour sa troisième rencontre avec le président Trump, cherchant une issue à cette crise qui a déjà fait plus de 57 000 morts palestiniens, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza. La situation reste désespérément critique, avec 49 otages toujours détenus à Gaza, dont 22 considérés comme vivants.