Coup de théâtre à Matignon ! Sébastien Lecornu, Premier ministre fraîchement nommé, a finalement cédé face à la pression, annonçant l’abandon du très controversé article 49.3 pour faire adopter le budget. Une première depuis 2022 et l’absence de majorité absolue, qui souligne une faiblesse politique alarmante et un pays naviguant à vue. Après des semaines de vaines consultations, ce recul est perçu comme un aveu d’échec cuisant pour un gouvernement déjà fragilisé.
Malgré des négociations en coulisses prétendument « sincères », aucun accord de non-censure n’a pu émerger, laissant transparaître une incapacité chronique à fédérer les forces politiques. Les « lignes rouges » brandies par l’opposition, loin d’être de simples postures médiatiques, ont mis le gouvernement au pied du mur, exposant sa fragilité structurelle. Le Premier ministre, se définissant lui-même comme « le plus faible de la Ve République », semble confirmer cette triste réalité en choisissant la capitulation.
Cette décision, loin de calmer les esprits, risque d’ouvrir une nouvelle ère d’incertitude. Sous la menace constante d’une motion de censure, le gouvernement Lecornu entame son mandat dans une position de vulnérabilité extrême. Les « ruptures » annoncées par le Premier ministre pourraient bien n’être que des palliatifs face à une crise politique profonde, menaçant de paralyser le pays et de plonger la France dans un marasme institutionnel sans précédent. La stabilité semble être un lointain souvenir.
