
Quelques heures seulement après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron, dans une tentative désespérée de sauver son gouvernement, l’a reconduit pour de nouvelles tractations. Cette décision sidérante intervient après l’effondrement du gouvernement en moins d’un mois, le quatrième Premier ministre évincé en moins de deux ans, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.
Pendant que la France sombre dans l’incompréhension face à ce spectacle désolant, le chef de l’État a été aperçu déambulant à Paris, apparemment indifférent à la panique ambiante. Cette mise en scène contraste violemment avec la gravité de la situation, où l’instabilité gouvernementale mine la confiance et paralyse toute action significative.
Lecornu, qui a démissionné lundi matin, a accepté de mener des « négociations de dernière minute » avec les partis politiques d’ici mercredi soir, sous la pression de Macron, afin de garantir une illusoire stabilité. Il a cependant fustigé les « égos » et les « appétits partisans » de l’opposition, rendant le dialogue quasiment impossible.
Cette crise survient alors que la France se prépare à l’entrée de Robert Badinter au Panthéon, une cérémonie qui devrait occulter, un temps seulement, le fiasco politique actuel. La nation est à un carrefour, confrontée à un président qui semble préférer l’illusion de la normalité à la confrontation des réalités, laissant planer le doute sur la capacité de la France à surmonter cette période tumultueuse. Le pays est désormais suspendu à un fragile espoir de compromis, alors que les options extrêmes, de nouvelles élections à une démission présidentielle, semblent de plus en plus inévitables.






