Un véritable séisme politique a frappé la France ce lundi, plongeant le pays dans une incertitude déconcertante. À peine sorti des studios de France Inter, où il exprimait sa « consternation » face à la composition d’un gouvernement jugé trop macroniste, Olivier Faure, le chef de file du Parti socialiste (PS), a été le témoin impuissant d’un coup de théâtre majeur : la démission inattendue du Premier ministre Sébastien Lecornu. Cette nouvelle, tombée comme un couperet, a semé la pagaille dans les rangs socialistes, contraints de revoir leur stratégie en urgence.
La stupeur est palpable. Alors que le PS s’apprêtait à débattre de l’opportunité d’une motion de censure avant même la déclaration de politique générale de Lecornu, l’échiquier politique est totalement bouleversé. L’absence de gouvernement rend, de facto, toute tentative de censure caduque. Boris Vallaud, le président des députés socialistes, a dû convoquer ses parlementaires pour une réunion d’urgence en visioconférence, tandis que le bureau national du parti a été avancé à la hâte. La situation, déjà tendue, vire au cauchemar pour l’opposition, confrontée à un « nouvel Himalaya » d’obstacles et d’interrogations.
Cette démission soulève des questions cruciales sur la stabilité du pouvoir en place et la capacité d’Emmanuel Macron à maintenir une cohésion gouvernementale. Le pays est désormais suspendu aux prochaines décisions présidentielles, craignant une crise institutionnelle prolongée. L’avenir politique de la France semble plus que jamais incertain, et l’instabilité pourrait bien devenir la nouvelle norme.
