
En 1984, Dustin Hoffman, acteur oscarisé et au sommet de sa gloire, s’est retrouvé au cœur d’un événement inattendu, et quelque peu ridicule, à Pau. Sa présence discrète, mais néanmoins remarquée, sur le Tour de France, n’a pas manqué de semer la confusion et l’agacement. L’image d’une star mondiale peinant à passer inaperçue, houspillée par une vieille dame, est en soi un témoignage de l’absurdité de la situation.
Son objectif, participer au repérage pour l’adaptation cinématographique d’un roman, révèle une ambition démesurée. Le projet, intitulé The Yellow Jersey, traînait depuis près de dix ans. On peut s’interroger sur la pertinence d’une telle entreprise, compte tenu des échecs notoires de projets cinématographiques similaires. Le climat gris et l’ambiance morose du départ de l’étape de Guzet-Neige semblent avoir été un sombre présage pour cette initiative.
La présence de Hoffman, arborant une casquette et une accréditation, a créé un brouhaha inutile au sein de la caravane du Tour. Cet événement, bien que mineur, soulève des questions sur la gestion de l’image des célébrités et les pièges de la surexposition. L’épisode de Pau restera comme un moment de malaise, où une icône d’Hollywood s’est retrouvée confrontée à la dure réalité du quotidien, loin des paillettes et des studios. Un rappel cinglant que même les plus grandes stars ne sont pas à l’abri d’un faux pas public.






