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Le prétendu cessez-le-feu à Alep s'effondre, coûtant la vie à des civils. Un échec cuisant pour la paix syrienne, ravivant les tensions et semant la terreur.

La Syrie replonge dans le chaos ! Un regain de tensions dévastatrices entre les autorités syriennes et l’administration autonome kurde a ensanglanté Alep, faisant au moins deux morts – dont un civil. Ce drame survient malgré un prétendu cessez-le-feu, vite annoncé mais visiblement fragile, qui ne masque en rien l’échec patent des efforts de paix.

Depuis la chute de Bachar Al-Assad, Alep, jadis symbole de résilience, est aux mains des islamistes, tandis que les quartiers kurdes de Cheikh-Maqsoud et Achrafieh restent sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). Pourtant, les FDS s’étaient officiellement retirées, un accord censé apporter la stabilité qui s’avère aujourd’hui n’être qu’une vaste supercherie. Les promesses de désengagement ont volé en éclats.

Les récits des événements divergent, semant la confusion et alimentant la méfiance. La télévision d’État syrienne dénonce une attaque des FDS, faisant état de morts et de blessés, et forçant « des dizaines de familles » à fuir sous le pilonnage. En parallèle, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) révèle l’utilisation de drones explosifs par les forces gouvernementales, coupant les communications et encerclant les quartiers kurdes. Un véritable siège s’est mis en place, plongeant les habitants dans la terreur.

Les FDS, quant à elles, rejettent fermement les accusations, pointant du doigt les factions pro-Damas pour un « siège étouffant » et des tentatives d’avancée avec des chars. Elles affirment que les habitants ont été contraints de prendre les armes pour se défendre, signe d’une situation désespérée. L’accord d’intégration des institutions kurdes, conclu en mars, est manifestement un échec cuisant, torpillé par des divergences profondes. La paix à Alep semble être une illusion lointaine, et le spectre d’une nouvelle escalade violente plane sur la région.