
La rentrée des jeunes diplômés dans les cabinets de conseil et d’audit est désormais une farce macabre. Alors que l’intelligence artificielle déferle, les espoirs de carrière s’effondrent. Marco Amitrano, patron de PwC Royaume-Uni, l’a avoué sans détour : les recrutements de débutants chutent, passant de 1 500 à 1 300 en un an. L’IA n’est plus une promesse, c’est une menace palpable qui dévore les opportunités.
Pendant que la Silicon Valley engloutit des milliards dans l’IA, les entreprises, prises de panique, s’y adaptent dans la douleur. Celles qui traînent des pieds sont punies sans pitié en Bourse, à l’image d’Accenture, dont l’action a dégringolé d’un tiers. L’avenir, ou plutôt la survie, est en jeu, et la course à l’IA laisse des cadavres sur son passage.
Julie Sweet, la dirigeante d’Accenture, a asséné un coup de massue : des licenciements massifs attendent les consultants incapables de se plier aux nouvelles technologies. « Ceux dont la requalification n’est pas viable sont poussés vers la sortie », a-t-elle déclaré, jetant une ombre terrifiante sur l’avenir de milliers d’employés. Même avec 555 000 consultants déjà formés, le message est brutal : sans l’IA, point de salut. La promesse d’une carrière stable s’est transformée en un cauchemar technologique.






