
La nouvelle a secoué le monde du sport : Guillaume Di Grazia, voix emblématique du cyclisme sur Eurosport, est décédé à 52 ans, deux jours seulement après un tragique accident survenu lors d’une fête taurine dans le Gard. L’annonce, faite par sa famille ce mercredi, a mis en lumière les dangers souvent ignorés de ces traditions locales.
Le drame s’est produit dimanche dernier à Langlade, durant une « abrivado », cette coutume camarguaise où des taureaux sont conduits en course par des cavaliers. Di Grazia a été violemment percuté par un cheval, une collision fatale qui a mis fin à une carrière mouvementée.
Ancien stagiaire devenu une figure incontournable d’Eurosport en 1999, il avait notamment marqué les esprits par ses commentaires passionnés du Tour de France. Ironie du sort, son départ d’Eurosport cet été avait été entaché de controverses. Il avait été suspendu à deux reprises pour un « comportement inapproprié » envers une maquilleuse, puis à la suite d’autres témoignages, le privant de son rôle sur le dernier Tour de France.
Ce décès tragique vient rappeler la dangerosité persistante des fêtes votives du Sud. Ces événements, où se mêlent tradition et risques, sont malheureusement le théâtre d’accidents mortels. Début septembre, un homme du même âge avait trouvé la mort dans des circonstances similaires dans le Gard, percuté par un cheval et un taureau. En juillet, un septuagénaire avait également été mortellement blessé par un taureau à Générac. Ces drames successifs soulignent un problème de sécurité récurrent et les conséquences désastreuses que peuvent avoir ces pratiques sur les participants.






