
La tension monte à Sciences Po Strasbourg, où des graffitis à la gloire du Hamas et des slogans anti-israéliens ont soulevé une vague d’indignation. L’université de Strasbourg a annoncé avoir porté plainte pour « dégradations, antisémitisme et menaces » après la découverte de ces inscriptions choquantes à l’entrée de l’IEP. Ces actes, qualifiés d’« intolérables » par les autorités, interviennent dans un contexte de forte polarisation autour du conflit israélo-palestinien.
Les slogans, tels que « Gloire au Hamas », « Vive le Hamas » et « Mort aux colons », inscrits en lettres rouges sur les portes vitrées de l’établissement, ont été rapidement condamnés. Si le Comité Palestine Sciences Po Strasbourg a fermement nié toute implication, affirmant que ces tags « ne reflètent ni nos mots, ni nos idées, ni nos actions », le mal est fait. Ces graffitis ne sont pas seulement des actes de vandalisme ; ils sont une apologie du terrorisme et une offense grave aux valeurs républicaines, comme l’a souligné la maire écologiste Jeanne Barseghian.
Cette escalade survient deux ans jour pour jour après l’attaque dévastatrice du Hamas contre Israël, un événement qui continue de déchirer les opinions et de raviver les débats houleux en Europe. La riposte israélienne à Gaza, ayant entraîné un désastre humanitaire sans précédent et des dizaines de milliers de victimes, est au cœur des controverses. À Sciences Po Strasbourg, la situation est d’autant plus explosive qu’un bras de fer oppose depuis des mois la direction et des organisations étudiantes concernant un partenariat avec une université israélienne. La venue prochaine d’un ancien ambassadeur de France en Israël, accusé d’avoir justifié les pertes humaines à Gaza, promet d’attiser davantage les flammes de la discorde.






