
Les États-Unis s’enfoncent dans une crise budgétaire sans précédent, marquant la troisième semaine d’un shutdown dévastateur. Pire encore, le gouvernement américain, sous l’impulsion de Donald Trump, a débuté des licenciements massifs, jetant des milliers de fonctionnaires dans la précarité. Une menace longtemps brandie pour briser le blocage démocrate et qui se concrétise désormais, semant le désarroi et l’incertitude dans tout le pays.
Russell Vought, directeur du budget de la Maison Blanche, a confirmé ces « réductions d’effectifs » sur X, révélant une purge impitoyable. Plus de 4 000 fonctionnaires, jugés « non essentiels » et répartis dans des ministères clés comme l’Éducation, les Finances ou la Santé, ont déjà reçu leurs avis de licenciement. Une décision brutale, qualifiée de bienvenue par l’administration Trump qui y voit une correction après une supposée « bureaucratie hypertrophiée » sous Joe Biden. La rhétorique divise, le bilan économique inquiète.
Donald Trump a clairement ciblé les fonctionnaires proches des démocrates, les désignant comme responsables de cette paralysie budgétaire. Une stratégie politique incendiaire qui polarise davantage une nation déjà fracturée. Ce bras de fer acharné autour du budget, entre républicains et démocrates, paralyse la vie publique et met en péril des programmes essentiels, notamment pour les ménages à faibles revenus.
Le syndicat AFL-CIO a immédiatement riposté en saisissant un tribunal fédéral, dénonçant un « chaos délibéré » et une attaque sans pitié contre les travailleurs. Même au sein du parti républicain, des voix s’élèvent contre ces licenciements « arbitraires », soulignant les conséquences désastreuses sur les services publics et la population. Avec plus de 2,3 millions de fonctionnaires fédéraux et 1,3 million de militaires impayés, la pression monte, menaçant de plonger des millions de familles dans une crise financière sans précédent. La situation actuelle n’est pas seulement un échec politique, c’est une tragédie humaine en cours.






