
La France s’enfonce dans une crise politique sans précédent, alimentée par un sentiment d’« exaspération profonde » et de « gâchis du pays », selon David Lisnard, président de Nouvelle Énergie et maire de Cannes. Alors que Sébastien Lecornu prend les rênes de Matignon, Lisnard fustige une décision qu’il qualifie de « dangereuse » et de « déni de démocratie », pointant du doigt l’obstination d’Emmanuel Macron à maintenir le cap malgré une défaite aux législatives.
Loin d’apaiser les tensions, ce remaniement ne fait qu’accentuer le malaise d’une nation qui se sent piégée. Lisnard dénonce une « cocotte-minute en train de monter en pression », affirmant que plus le président est rejeté, plus il impose sa vision du macronisme. Une situation jugée « extrêmement grave et insensée » qui, selon lui, ne doit pas être banalisée.
Les Républicains, par la voix de leur vice-président, sont ainsi mis en garde contre une « erreur stratégique » s’ils venaient à cautionner ce gouvernement. Une participation de la droite à ce qu’il perçoit comme les « derniers soubresauts d’un macronisme responsable du chaos actuel » serait un véritable affront à la cohérence et à l’intégrité politique.
Face à ce tableau sombre, l’appel à une démission du président de la République se fait de plus en plus pressant. David Lisnard estime que « l’intérêt de la France commande qu’Emmanuel Macron programme sa démission, pour préserver les institutions et débloquer une situation qui était incontournable depuis la dissolution absurde ». Le pays semble au bord du gouffre, cherchant désespérément une solution à cette impasse démocratique.






