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L'offensive israélienne à Gaza a entraîné une destruction méthodique des infrastructures civiles. Universités, écoles et hôpitaux ont été la cible d'attaques dévastatrices, laissant la population dans une crise humanitaire sans précédent. Un désastre qui soulève de sérieuses questions.

Deux ans d’offensive israélienne à Gaza ont transformé l’enclave palestinienne en un véritable champ de ruines, bien au-delà des représailles initiales contre le Hamas. Après vingt jours de bombardements incessants, la stratégie a muté en une destruction méthodique de toute structure de vie. Les conséquences sont catastrophiques pour la population civile.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les douze universités de Gaza ont été systématiquement démolies, et 97 % des écoles sont désormais détruites ou gravement endommagées. Cette annexion progressive par l’infanterie et les blindés israéliens a ciblé non seulement les infrastructures éducatives, mais aussi les mairies et bâtiments administratifs. Ces attaques sont justifiées par des liens présumés, et souvent non prouvés, avec la branche civile du Hamas, perçue comme une extension de la structure « terroriste ».

La propagande israélienne a également servi à masquer les assauts répétés contre les hôpitaux, des accusations non étayées ayant été lancées pour légitimer la destruction de la trentaine d’établissements de santé de la bande de Gaza.

Le sort de l’hôpital Nasser à Khan Younès est emblématique de cette violence aveugle. Plus grande institution publique du sud de Gaza, il est ciblé dès décembre 2023, entraînant la mort d’une adolescente dans sa maternité. Des milliers de civils s’y étaient réfugiés, espérant une protection illusoire. Ce drame humanitaire met en lumière une stratégie dévastatrice, où les civils paient le prix fort d’un conflit qui semble ignorer toute limite morale.