
Un coup de tonnerre s’abat sur la scène politique marseillaise. Hassen Hammou, fraîchement désigné chef de file des écologistes pour les prochaines municipales de mars 2026, est **convoqué devant le tribunal correctionnel** le 13 novembre pour corruption de mineur. Cette révélation, confirmée par le parquet et relayée par La Provence, plonge EELV dans une tourmente inattendue, menaçant de faire **dérailler l’union de la gauche** qu’il était censé cimenter.
Membre éminent du bureau politique exécutif des Écologistes-EELV, Hassen Hammou est spécifiquement accusé de « corruption de mineur par un moyen de communication électronique ». Une accusation lourde de sens qui jette une ombre sur sa récente ascension et sur l’ensemble du parti. Pourtant, l’élu **conteste fermement les faits**, avançant une version des événements pour le moins troublante.
Selon Hammou, il aurait fixé un rendez-vous en ligne avec une femme, ignorant sa minorité. Lors de cette rencontre, il affirme avoir été « agressé par deux personnes » qui l’auraient dépouillé. Pour ces faits, il assure que ses agresseurs ont été « condamnés par la justice ». Il dénonce aujourd’hui un « procès politique », refusant catégoriquement de se mettre en retrait malgré la gravité des accusations. Une position qui ne manque pas de **diviser au sein même de son camp**.
Christine Juste, adjointe au maire de Marseille chargée de l’environnement, se dit « abasourdie » par ces révélations. Tout en rappelant la présomption d’innocence, elle estime qu’Hassen Hammou « aurait dû se mettre en retrait pour protéger les valeurs du parti ». Ce scandale intervient à un moment **crucial** pour les écologistes, alors qu’ils s’apprêtaient à consolider leur position dans la coalition d’union de la gauche. L’avenir politique de Hassen Hammou et l’impact sur les élections municipales s’annoncent désormais **incertains**, entachés par cette sombre affaire.






