
L’examen de la partie fiscale du budget au Parlement s’annonce comme une véritable «foire à l’impôt», menaçant les finances des ménages et des entreprises. Malgré les promesses d’éviter le recours au 49.3, la situation politique tendue laisse présager un déchaînement d’amendements fiscaux, dont les conséquences pourraient être dévastatrices pour l’économie française.
L’année dernière déjà, l’Assemblée Nationale avait voté des augmentations d’impôts s’élevant à près de 30 milliards d’euros. Des mesures telles que la hausse de la «flat tax», de nouvelles tranches pour les droits de succession, et la création de taxes inédites avaient été adoptées dans un climat d’incertitude. Cette année, le spectre de ces propositions refait surface, et avec une majorité fragile, le gouvernement se trouve en posture délicate pour les rejeter.
Les contribuables doivent se préparer à l’éventualité de nouvelles taxes sur les plus aisés, des révisions du pacte Dutreil, ou encore des modifications du crédit d’impôt emploi à domicile. Ces mesures, loin de stabiliser la situation, risquent de plonger le pays dans une instabilité fiscale accrue. L’absence de recours au 49.3, censée garantir un débat démocratique, pourrait paradoxalement ouvrir la porte à un véritable cauchemar fiscal, où chaque parti tentera d’imposer sa vision au détriment de la cohérence budgétaire et de la confiance des investisseurs. La France est à la veille d’une période d’incertitude économique.






