
L’Europe est secouée par une révélation troublante : les États-Unis auraient secrètement déployé une unité clandestine, le « Group 78 », pour mener des opérations en Russie contre un gang de cybercriminels. Cette ingérence potentielle, dévoilée par des documents internes et des sources policières européennes, jette une ombre sur la coopération internationale et soulève de sérieuses questions sur la souveraineté.
Début novembre 2024, au siège d’Europol à La Haye, des enquêteurs venus de tout le continent se réunissent pour traquer Black Basta, un groupe cybercriminel d’élite, responsable d’attaques dévastatrices contre des entreprises et des hôpitaux. Alors que la collaboration transfrontalière semble être le maître mot, un agent du FBI y dévoile l’existence de cette unité américaine secrète, semant la consternation parmi les policiers et les magistrats européens.
Le mandat du Group 78 est alarmant : perturber les activités de Black Basta en Russie et, plus inquiétant encore, manipuler les autorités russes pour qu’elles cessent de protéger le gang. Cette stratégie agressive et unilatérale, si elle est avérée, pourrait avoir des conséquences diplomatiques désastreuses. L’annonce de cette initiative américaine marque une entrée fracassante des services de renseignement américains dans une sphère où la transparence et la coordination sont primordiales.
Face à cette révélation explosive, la confiance entre les partenaires européens et américains est gravement compromise. La nature secrète de cette opération, menée sans consultation préalable, met en lumière une fracture potentielle dans la lutte mondiale contre la cybercriminalité. L’Europe doit désormais s’interroger sur l’étendue des actions clandestines menées par ses alliés.






