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Dès 2026, un "examen civique" impitoyable attendra les candidats à la naturalisation et aux titres de séjour, imposant un seuil de réussite de 80%. Un nouveau frein majeur.

Dès le 1er janvier 2026, la quête de la nationalité française, d’une carte de résident ou d’un titre de séjour pluriannuel se transformera en véritable parcours du combattant. Un « examen civique » impitoyable de quarante-cinq minutes maximum attendra les candidats, censé sonder leur connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises. Une mesure qui s’annonce comme un nouveau **frein majeur** pour des milliers d’étrangers.

Le dispositif, validé par un arrêté du 10 octobre et étrangement passé sous silence, prendra la forme d’un QCM à quarante questions. Chaque bonne réponse comptera pour un point, mais il faudra atteindre le score quasi inatteignable de 80% pour espérer réussir. Un seuil d’exigence démesuré qui risque de laisser sur le carreau de nombreux candidats pourtant désireux de s’intégrer pleinement.

Cette initiative, ultime coup de boutoir de l’ex-ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau juste avant son départ, parachève une loi immigration controversée. Lancée dans la douleur par Gérald Darmanin et adoptée avec le soutien du Rassemblement national, cette loi a déjà fait trembler le gouvernement et divisé le pays. La nouvelle épreuve s’inscrit clairement dans une politique migratoire toujours plus **restrictive** et **décourageante**, soulignant la défiance de l’État envers ceux qui aspirent à une vie meilleure en France.