
C’est une chute sans précédent pour un membre de la royauté. Le Prince Andrew, éternellement plongé dans les scandales, a finalement été contraint de renoncer à son titre royal, une décision qui marque un nouveau coup dur pour la monarchie britannique. Malgré ses dénégations « catégoriques », les accusations persistantes concernant ses liens avec le criminel sexuel Jeffrey Epstein ont eu raison de sa position, minant la crédibilité de la famille royale.
Après une discussion houleuse avec le Roi Charles III, son propre frère, et le reste de la famille, la conclusion est amère : le Prince Andrew reconnaît que sa présence nuit gravement à l’institution. « J’ai décidé, comme je l’ai toujours fait, de donner la priorité à mon devoir envers ma famille et mon pays », a-t-il déclaré dans un communiqué, une formule creuse pour masquer une retraite forcée. Ce n’est pas la première fois qu’il s’éloigne de la vie publique, mais cette fois, la sanction est plus lourde : il ne pourra plus utiliser son titre ni les honneurs associés.
Le scandale Epstein a été le coup de grâce. Le prince, âgé de 65 ans, perd ainsi son titre de duc d’York avec effet immédiat. Ses relations douteuses avec le financier américain, décédé en prison avant d’être jugé pour crimes sexuels, ont exposé la monarchie à une humiliation publique. Les révélations s’accumulent, notamment avec la parution posthume d’un livre explosif, où Virginia Giuffre, sa principale accusatrice, détaille des relations qu’elle aurait eues avec lui alors qu’elle n’avait que 17 ans. Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril dernier, avait engagé des poursuites en 2021, que le prince a évitées par un accord financier de plusieurs millions de dollars, sans jamais admettre sa culpabilité. Déjà privé de rôles publics et de titres militaires depuis 2019 et 2022, il ne conserve que son titre de prince, rappelant le prestige passé d’une figure désormais en disgrâce.






