
La tension entre la Chine et les États-Unis, les deux géants économiques, semble s’atténuer, mais la pause pourrait n’être que temporaire. Après une escalade des menaces tarifaires, les deux nations tentent de renouer le dialogue, un signe de la fragilité persistante de leurs relations commerciales. Les annonces récentes, notamment celles de Scott Bessent et He Lifeng, ne sont qu’une tentative désespérée d’éviter un effondrement économique mondial.
Le climat s’était brutalement dégradé après l’initiative chinoise de restreindre les exportations de terres rares, un geste perçu comme une agression économique directe. Donald Trump, fidèle à son style, a immédiatement réagi en brandissant la menace de droits de douane exorbitants, atteignant jusqu’à 100%. Cette surenchère a révélé l’ampleur du désaccord et l’impossibilité d’une coopération sereine entre les deux puissances. Ses déclarations contradictoires, oscillant entre menaces et annonces de rencontres, sèment le doute sur la réelle volonté de résolution.
Les discussions, qualifiées de « franches » par les deux parties, cachent mal la médiocrité des progrès réels. Les accusations de la Chine de « nuire au reste du monde » en restreignant l’accès aux terres rares, indispensables à l’industrie mondiale, soulignent l’égoïsme et la vision à court terme des acteurs. Malgré les efforts pour « coordonner la réponse » du G7, cette unité de façade ne masque pas l’impuissance des alliés face à cette guerre économique.
La perspective d’une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping lors du sommet de l’APEC ne garantit en rien une solution durable. L’historique des relations sino-américaines est jalonné de tensions persistantes et de cycles de représailles, prouvant que les accords sont souvent éphémères. Le retour de Trump à la Maison Blanche ne fait qu’alimenter l’incertitude, avec des politiques protectionnistes qui risquent de plonger le monde dans une nouvelle ère de chaos commercial.






