
Coup de tonnerre pour l’économie française ! L’agence de notation S&P a impitoyablement déclassé la note de la France de AA− à A+, un revers cinglant qui la fait chuter de la quatrième à la cinquième meilleure note. Cette décision, bien que redoutée, a été précipitée par une instabilité politique chronique qui plonge le pays dans l’incertitude la plus totale. Oubliez les justifications économiques habituelles ; S&P l’affirme sans détour : c’est le chaos parlementaire et la succession de motions de censure qui ont forcé sa main.
L’agence ne mâche pas ses mots, pointant du doigt l’« instabilité la plus sévère » depuis 1958. Deux parlements sans majorité, six premiers ministres en trois ans sous Emmanuel Macron… le tableau est sombre. Cette fragmentation politique est perçue comme un frein majeur à toute tentative sérieuse de consolidation des finances publiques. En clair, la bataille rangée des parlementaires, avec l’élection présidentielle en ligne de mire, anéantit tout espoir de réduction du déficit.
S&P jette un regard cynique sur les promesses budgétaires du gouvernement Lecornu, anticipant un déficit à 5,3 % du PIB en 2026, bien au-delà des objectifs officiels. Quant à la dette, elle est projetée à un abyssal 121 % du PIB fin 2028. La suspension de la réforme des retraites, présentée comme une victoire politique, est en réalité le catalyseur d’une dégradation qui expose la France à des conséquences économiques potentiellement désastreuses. Le pays semble piégé dans un cycle infernal où l’agitation politique compromet fatalement son avenir financier.






