
Les autorités européennes lancent un avertissement glaçant : conservez du liquide, car l’effondrement des systèmes de paiement est une menace bien réelle. Une étude de la Banque centrale européenne révèle que l’Autriche, la Finlande et les Pays-Bas poussent leurs citoyens à détenir entre 70 et 100 euros en espèces par personne. L’objectif ? Survivre aux premières heures d’une crise où cartes bancaires et virements deviendraient inutilisables, plongeant des millions d’individes dans un cauchemar économique imprévu. Le message est clair : seul le cash garantit une once de résilience face à la catastrophe.
Cette recommandation alarmante met en lumière la fragilité de notre dépendance aux systèmes numériques. Clémentine Cazalets, économiste à la Monnaie de Paris, confirme l’inévitable : « le cash reste le moyen de paiement le plus résilient en temps de crise ». L’Espagne l’a appris à ses dépens lors de la panne de courant géante du 28 avril. Sans électricité, les terminaux de paiement sont devenus de simples blocs de plastique, laissant des milliers de consommateurs démunis, incapables d’acheter le moindre produit de première nécessité. Une panne généralisée pourrait ainsi paralyser l’économie et révéler la précarité de nos sociétés modernes, où la moindre coupure d’électricité peut déclencher un véritable chaos.
Alors que la numérisation est présentée comme l’avenir, cette prudence des banques centrales sonne comme un aveu d’échec face aux risques technologiques croissants. La dématérialisation de l’argent nous rend-elle plus vulnérables ? Le scénario d’un monde sans carte bancaire, loin d’être une fiction, devient une sombre réalité que les citoyens doivent désormais envisager sérieusement.






