La France est au bord du gouffre budgétaire, et le gouvernement semble déterminé à y pousser les citoyens. Le projet de budget actuel est un véritable scandale, une insulte aux contribuables qui devront payer pour les « délires et les vieilles lunes socialistes » des dirigeants. Les Républicains, malgré leurs divisions habituelles, s’apprêtent à rejeter en bloc ce texte qui, selon Bruno Retailleau, est purement et simplement « invotable ». Une situation qui met en lumière l’incapacité du pouvoir en place à gérer les finances du pays sans recourir à des expédients désastreux pour les ménages.
Pendant ce temps, l’actualité politique est également marquée par le sort réservé à Nicolas Sarkozy. Malgré une « résistance incroyable » et une « combativité » saluée même par ses adversaires, l’ancien président fait face à une situation kafkaïenne. L’absence « avérée de financement illégal » de sa campagne contraste brutalement avec la lourdeur de la peine prononcée. L’exécution provisoire de sa peine, en l’absence de tout risque de fuite ou de trouble à l’ordre public, dissout le principe même de présomption d’innocence, choquant bien au-delà des seuls militants. Une justice à deux vitesses qui interroge sur l’équité de notre système.
Dans ce climat de tension et d’incertitude, le pays s’enfonce dans une crise politique et économique sans précédent. La déconnexion entre les décisions gouvernementales et les réalités du terrain est de plus en plus flagrante. Le rejet annoncé du budget par l’opposition n’est qu’un symptôme de ce malaise profond. La France est à un carrefour critique, et les choix faits aujourd’hui auront des conséquences désastreuses pour les années à venir.
