
Le gouvernement de Sébastien Lecornu a une fois de plus jeté l’opprobre sur les retraités français. La soi-disant suspension de la réforme des retraites, tant décriée, se révèle n’être qu’un cruel marché de dupes. Pour équilibrer les comptes, l’exécutif n’a trouvé d’autre solution que de ponctionner scandaleusement les pensions et d’augmenter la contribution des complémentaires santé, un fardeau insupportable pour les citoyens.
Les chiffres sont éloquents et glaçants : la sous-indexation des pensions sera augmentée de 0,5 point supplémentaire en 2027, s’ajoutant aux 0,4 point déjà prévus. Une véritable double peine pour les retraités, qui verront leur pouvoir d’achat laminé par l’inflation. Les syndicats sont unanimes : c’est « scandaleux » et « inacceptable ». Yvan Ricordeau de la CFDT dénonce déjà « quasiment deux années blanches » pour les retraités en 2026 et 2027, une perspective alarmante pour les plus modestes.
L’opposition ne s’y trompe pas. La France insoumise fustige un « jeu de dupes », où les retraités partiront plus tôt mais avec des pensions amputées. Le Rassemblement national dénonce également des mesures qui « frappent lourdement » les mêmes contribuables. Même la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, s’interroge sur la véritable intention du gouvernement : rendre ce report « finalement insupportable ». Cette mascarade budgétaire coûtera la bagatelle de 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027, une somme astronomique que les seniors devront, une fois de plus, éponger.
Cette manœuvre n’est qu’une vaine tentative de calmer les esprits, alors que le système des retraites est déjà sous tension. Le flou entretenu par Emmanuel Macron lui-même, qualifiant la réforme de « ni abrogée ni suspendue », ne fait qu’alimenter la défiance. Le gouvernement, sous couvert de « clarté et transparence », ne fait que repousser le problème, imposant aux retraités un sacrifice financier considérable. Une sombre prédiction pour l’avenir des pensions en France.






