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Les relations entre les États-Unis et le Canada plongent dans une nouvelle crise. Donald Trump a rompu les négociations commerciales, fustigeant une campagne publicitaire canadienne controversée.

La discorde s’intensifie entre les États-Unis et le Canada. Les relations, déjà tendues, ont plongé dans une nouvelle crise après la décision fracassante de Donald Trump de rompre brutalement les négociations commerciales. La raison ? Une campagne publicitaire canadienne jugée « scandaleuse » par le président américain, qui y voit une manipulation éhontée des propos de Ronald Reagan. Le torchon brûle et l’avenir des accords bilatéraux semble plus incertain que jamais.

Trump a fustigé le Canada sur Truth Social, accusant les autorités d’avoir « utilisé de manière frauduleuse » une publicité pour influencer la Cour suprême des États-Unis. Cette campagne, financée par l’Ontario à hauteur de 75 millions de dollars, visait à rallier l’opinion publique américaine contre la hausse des droits de douane. Une stratégie risquée qui a visiblement mis le feu aux poudres. La Fondation Ronald Reagan elle-même a dénoncé une « déformation » des propos de l’ancien président, envisageant des poursuites judiciaires, preuve de la gravité de l’incident.

Alors qu’un accord semblait se dessiner sur l’acier, l’aluminium et l’énergie, les espoirs ont été anéantis par cette escalade. Le premier ministre canadien, Mark Carney, qui avait rencontré Trump début octobre sans obtenir de concessions, se retrouve désormais face à un mur. Les entreprises canadiennes, notamment l’industrie automobile, sont en première ligne face à ces turbulences. Stellantis a déjà transféré une partie de sa production, et le Canada a riposté en imposant des restrictions d’importations à Stellantis et General Motors, accusées de ne pas respecter leurs engagements.

Cette guerre commerciale, loin de s’apaiser, menace de profondes répercussions économiques pour les deux pays. Les droits de douane sectoriels imposés par Trump ont déjà fragilisé l’économie canadienne, entraînant des pertes d’emplois et mettant les entreprises sous pression. L’avenir des échanges transfrontaliers, d’une valeur de 3,6 milliards de dollars canadiens par jour, est désormais suspendu à un fil.